Spišské Podhradie
Andrew Rogers, geoglyf, Discovery, 31.5.2008
Fin mai 2008 nous avons participé a un truc totalement dingue a Spišské Podhradie. Nous n´étions pas les principaux protagonistes de l´affaire, ce qui est rassurant, et la preuve qu´il y a des gens encore plus fous que nous en ce bas monde. La, on était servis. Andrew Rogers ne fait pas dans le détail et la démesure est sa seconde nature. Andrew aime faire des dessins en pierre, de taille démesurée, afin qu´on puisse les contempler même du cosmos. Aussi simple que ca. Il en a fait un peu partout, sur les 5 continents, il ne lui manquait que le coeur de l´Europe, et c´est la Slovaquie qui fut l´heureuse élue pour servir de décor a ses extravagances. Andrew a décidé de "dessiner" en pierre de taille la silhouette d´un cheval, représenté initialement sur une pièce de monnaie d´avant J.C. Pour ce faire il a employé des roms du coin, qui le lendemain, ont utilisés les pierres du dessin géant comme matériel de construction pour leurs maisons. Il a fallu intervenir et remettre les pierres en place. Mais ce ne fut qu´un petit incident de parcours anecdotique, l´oeuvre intemporelle spatiale a été réalisée, et elle figure encore en lieu et place, mais la nature a pris le dessus, l´herbe ayant fait son oeuvre, il doit être difficile de l´appercevoir de l´espace actuellement. Ce qui n´est pas plus dramatique que cela, les amateurs d´oeuvres spatiales ne doivent pas être légion dans dontre région cosmique. Nous, nous avons participé a ce monument d´art contemporain en jouant au vernissage, dans le village de Spišské Podhradie, et ce malgré l´orage monumental qui s´est déclenché juste au moment de la cérémonie. Heureusement, nous étions couverts, a l´abri sous le toit du sympathique hôtel du coin. On ne peut pas dire la même chose de Igor Ľudma, le coorganisateur de cet événement cosmique, qu´Andrew a laissé seul a se dépêtrer avec les questions financières très terre a terre, qui ont bien sur accompagné cette petite folie. Décidément, vu du cosmos, on est peu de choses... Le gars Rogers ne sont pas forcément agrandi de cette histoire rocambolesque...